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helene au pays des  sakuras
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helene au pays des sakuras
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6 juin 2016

Expo sumi e

Tres belle exposition de sumi-e à Shirokanedai regroupant les oeuvres des étudiants , professeurs et maitres des academies de peinture chinoise.Certaines oeuvres viennent de Shangai, Beijing, Paris ou Moscou et le niveau est assez impressionnant.Toutes les peintures sont envoyées à Kyoto pour un encadrement sur soie et rouleaux et choisi minutieusement par Ransui (notre sensei) pour une harmonie de couleurs.

Pour les étudiants, les thèmes sont toujours des grands classiques de la peinture chinoise: fleurs (roses,iris,pivoines,orchidées sauvages,volubilis, fleurs de cerisiers ou pruniers), bambous, paysages,animaux empruntés au zodiaque, dragons...

Les maitres s'envolent vers des cieux plus abstraits,et maitrisant la calligraphie, y ajoutent des poèmes .

C'est quoi le sumi?

Voilà la definition de Wikipedia

"Le sumi-e (墨絵 signifiant « peinture à l’encre ») ou suiboku-ga (水墨画 « image à l’eau et à l’encre ») est un mouvement de la peinture japonaise originaire de Chine et dominant à l’époque de Muromachi. Ce courant se caractérise par l’usage du lavis à l’encre noire, la prédominance du paysage comme sujet et la proximité avec la philosophie du bouddhisme zen.

Venue de Chine, la technique du lavis apparaît au Japon aux alentours du 8ème siècle, puis s’impose comme la peinture dominante à l’époque de Muromachi sous l’influence du zen, des célèbres paysages au lavis de la Chine des Song et de grands maîtres comme JosetsuShūbun ou Sesshū. Le peintre de sumi-e modifie la dilution de l’encre, la position du pinceau, la force et la vitesse pour jouer sur l’épaisseur et la netteté des lignes ainsi que les niveaux de gris.

Le sumi-e perd de sa vigueur à la fin de l’époque de Muromachi, qui marque le retour de la peinture de genre aux couleurs éclatantes. Ses influences restent tangibles dans le style de différents peintres de l’école Kanō ainsi que le bunjin-ga, qui renoue avec la monochromie au 18ème  siècle. De nos jours, la peinture au lavis, qui a donné quelques-unes des œuvres les plus acclamées des arts japonais, est très intimement associée à la culture raffinée de Muromachi tout emprunte du bouddhisme zen, de même que la cérémonie du thé, le , les jardins secs ou l’ikebana."

Pour les dessins colorés, on se sert de peintures à l'eau spéciales sumi-e, differentes des aquarelles car elles ne donnent pas la même transparence.

Le papier est aussi tres different, "buvard" pour une absorption fuyante de l'encre et il n'y a aucun traçé de crayon, proscrit.

Beaucoup de monde pour cette première journée, cokctails et thés de bienvenue. Nous voilà avant l'ouverture des portes.

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avec mon amie Keiko , professeur d'Ikebana et débutante en sumi.

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